Suite aux tentatives de reprise des ronds points sur Alès (les 18, 24 et 26 septembre) mais aussi sur d’autres villes (Nîmes, Remoulins…) de nouveau, les flics nous ont réprimé par des amendes. Un moyen de nous empêcher de manifester et d’agir. Après nous avoir invisibilisé par la destruction de nos cabanes, viré des ronds points, enlevé systématiquement la moindre affiche ou gilet jaune en décoration, voilà que le moindre de nos mouvements doit se payer !
Aujourd’hui plusieurs personnes sont convoqués pour une « audition contraventionnelle ». Il s’agit probablement outre le fait de nous coller cette amende, de nous faire parler. Ces convocations servent à nous faire peur et à obtenir des informations, peut être ne vaut-il mieux pas s’y rendre. S’ils ont des éléments, ils nous mettrons en garde à vue (mais qu’ils viennent nous chercher), s’ils n’ont rien, n’allons pas leur servir la soupe ! Enfin, si c’est uniquement pour l’amende qu’ils l’envoient. La DC de Toulouse a déjà écrit un texte sur les convocations (voir ici).
D’autant que les arrêtés du 26 en particulier sont probablement illégaux (non publiés, non signés). Toutes ces mesures répressives sont donc à contester systématiquement. Voir pour les amendes ici.
Enfin, face à cette répression par le porte-monnaie, nous pensons qu’il faut réagir collectivement. N’hésitez pas à contacter la defcol pour nous informer des amendes que vous avez reçu, des recours effectués et des réponses reçues… Et pour s’organiser ensemble pour agir et contester.