Antirépression et legalteam pour Montpellier

L’antirépression GJ sur Montpellier est constituée de plusieurs groupes, nous essayons en ce moment de nous coordonner afin d’être plus efficace, en particulier lors des manifestations régionales ou nationales dans l’Hérault.

Dans cette optique, un flyer commun a été fait entre l’assemblée antirépression Montpellier (commission juridique de l’AG du Peyrou) et la défense collective GJ Cévennes-Garrigues.

N’hésitez pas à contacter l’un de ces deux numéros en cas d’arrestation d’un de vos proches. Nous suivrons les dossiers, préparerons avec vous les garantis de représentation en cas de comparution immédiate, trouverons un avocat et préparerons rassemblement et défense lors d’un éventuel procès.

La planche de flyer est téléchargeable ici : COMMISSIONS_Anti_rép_A4

CR Rassemblement du 5/11 contre les amendes

Le mardi 5 novembre à 14h, une manifestation a eu lieu à Nîmes contre les amendes à répétition qui visent à nous empêcher de nous rassembler et de lutter.

Au départ du tribunal de Nîmes, une soixantaine de personnes se sont rassemblées pour protester contre les amendes et les ordonnances pénales envoyées aux GJ lors de différents rassemblements passés. Le préfet cherche à nous taper au portefeuille pour nous empêcher de manifester.

Nous contesterons systématiquement toutes amendes et toutes ordonnances pénales. La lettre de contestation et les explications pour faire un recours contre les amendes à 135 euros se trouvent ici. Quant aux ordonnances pénales, vous pouvez avoir les informations à cette adresse. N’hésitez pas à écrire à giletsjaunes.nimesgard30@protonmail.com. Un communiqué a aussi été envoyé à la presse :

 

 

Il semblerait que ces mesures soient destinées à se généraliser puisque des GJ de Rennes ont aussi reçu des ordonnances pénales.

Quoi qu’il en soit, nous n’en resterons pas là, il est hors de question qu’on nous muselle avec des mesures de rétorsion financière.

Rassemblement de soutien à Avignon 25/10

Suite à une manifestation déclarée à Avignon, deux Gilets Jaunes se sont faits tabassés par la police. Ils sont poursuivis et passent en procès le 25 octobre à partir de 14h. Soyons nombreux à aller les soutenir. Rendez-vous devant le tribunal d’Avignon à 14h.

CR rassemblements du 21 et du 23 à Montpellier

O. était poursuivi pour transport d’explosifs non réglementés (pétards et fumigène), pour port d’arme (un couteau) et pour « attroupement en vu de… ». En réalité, les flics l’ont arrêté avant qu’il ne parvienne à la manifestation nationale du 7 septembre à Montpellier.

Nous étions une quarantaine à venir le soutenir d’Alès, des Mages et de Montpellier. Evidemment O. est passé en dernier. L’avocat a fait une plaidorie qui suivait ce que nous avions discuté avec lui et cela a payé. Le rassemblement, la présence dans le tribunal au côté de O., la préparation collective du dossier avec l’avocat… ont permis qu’O. soit relaxé pour tous les chefs d’inculpation sauf port d’arme mais il est dispensé de peine.

Un deuxième GJ passait en procès mercredi pour les mêmes raisons qui s’est fait arrêter au même moment. Il avait choisi d’aller à son procès sans avocat et sans préparation collective. Il a pris 1 mois de prison avec sursis et un an d’interdiction d’aller à Montpellier le samedi.

La défense collective paye lorsque nous arrivons à bien l’organiser et à trouver des avocats avec lesquels travailler.

Donner ou ne pas donner ses papiers… ?

Avec la vague d’amendes qui s’abat sur les gilets jaunes de la région, nous posons la question de venir en manif, en action avec ses papiers d’identité ou en tout cas, de donner ses papiers lors d’un contrôle. Puisque nous sommes systématiquement contrôlés et que ce contrôle peut ensuite donner lieu à l’envoi d’une ordonnance pénale.

Avoir ses papiers d’identité n’est pas obligatoire en France (cf le site service-public et une fois n’est pas coutume étatique).

Cependant, l’absence de papiers d’identité peut mener à être emmener au poste pour un contrôle d’identité qui peut durer 4 heures. Celui-ci se transforme parfois en GAV.

Il y a deux situations : soit on est nassé ou arrêté en groupe soit on est arrêté de façon isolé. Dans le premier cas, si tout le monde se met d’accord pour ne pas donner ses papiers, le nombre empêche souvent la police de nous embarquer. Dans le deuxième cas, c’est plus complexe. Mais si les flics contrôlent une personne isolée dans la rue, lors d’actions ou de manifestations, nous ne voyons pas l’intérêt de donner immédiatement ses papiers (pour recevoir ensuite une amende de 781 euros). Au pire, on fera 4 heures au poste ! Pourquoi leur facilité le travail !

Cet article vise à se questionner sur le fait d’avoir ses papiers et de les donner lors d’un contrôle. Rappelons-nous aussi que tous n’ont pas de papiers (sans papiers, personnes dans la clandestinité…).

Il nous semble que cette pratique de refuser de donner ses papiers devrait se généraliser.