Concert de soutien à la defcol le 22 août

Un concert de solidarité avec la Défense Collective est organisé le samedi 22 août 2020 à partir de midi aux environs de Nîmes (voir l’affiche). La caisse de la défense collective GJ Cévennes Garrigue se vide à grande vitesse. En effet, les frais d’avocats, les mandats à nos camarades enfermés… représentent des dépenses importantes. Venez vous amuser à ce concert … et nous aider à continuer à la solidarité et la lutte !!!

Affiche A3

Tract A4

Flyer A5

Flyer A6

RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRISON DE NÎMES MERCREDI 8 JUILLET 2020

Et le soleil n’est toujours pas pour toutes et tous! Non à la misère en héritage ou quand c’est toujours les mêmes qui trinquent ! Non à la fatalité de la prison pour les pauvres, les précaires, les déclassé.e.s, les révolté.s. et les militante.s ! Non à l’enfermement !!

 

Non à l’impunité pour les gouvernants, les riches qui s’engraissent toujours plus de la misère sociale et économique ! Non à l’injustice :

Le capitalisme n’est pas malade, il est la maladie !

La démocratie reste lettre morte tant qu’elle sera vérolée par les politiques de la peur et de la sécurité, des politiques de la loi du marché qui nous privent de nos libertés !

TOUTES CONCERNEES !!

La lutte des classes doit toujours être menée et à commencer par la lutte contre l’enfermement généralisé et banalisé ; par la lutte contre l’entreprise pénitentiaire !!

Quand la justice pénale rime avec acharnement, vengeance et destruction des individus elle signifie répression et arbitraire !!

Non aux quartiers d’isolement, aux quartiers disciplinaires !!

Il n’est pas possible d’améliorer les prisons car elles créent depuis TOUJOURS par leur violence de nouvelles victimes et ne peuvent jamais engendrer la justice civile et la paix sociale.

L’enfermement se banalise : vous êtes un 1/4 de détenu.e.s en préventive, en attente d’un jugement, à être entassé.e.s au mépris de la présomption d’innocence.

Le taux de surpopulation carcérale dépasse souvent les 100 % et que prévoit chaque gouvernement ? Une unique solution : la construction de nouvelles prisons !! Aucune alternative sérieuse à l’incarcération n’a jamais été envisagée !

En effet, 80 % des détenu.e.s pourrait bénéficier, en ont le droit, d’un aménagement des peines, alors il n’y aurait plus de surpopulation carcérale ! Alors ! Pourquoi affecter des milliards à la rénovation de ce qu’ils appellent le parc carcéral ? Et à la construction de nouvelles prisons ?

Et bien pour les remplir !! La prison crée la récidive et les gouvernements successifs anticipent sur une recrudescence prévisionnelle de la délinquance. Il renverse la cause et l’effet ! Ils reconnaissent dans leurs rapports d’experts l’efficacité de l’aménagement des peines mais ne prévoient quasiment que des places de prisons ! Logique schizophrène destructrice des êtres, des êtres humains considérés d’emblée comme des rebuts de la société.

La prison s’est imposée comme unique pseudo solution pénale quand les supplices, les tortures ont été remis en question à la fin du 18ème siècle, d’emblée elle s’est imposée pourtant comme le lieu même de la torture morale, psychologique, matérielle et bien souvent physique.

La prison peut toutes nous toucher sauf celles et ceux immunisées par le fric !

C’est pourquoi nous n’avons pas à choisir, à distinguer entre les victimes des délits et des crimes et celles crées par l’État. La souffrance est la même pour toutes celles et ceux qui sont les proies des politiques de la peur et du profit qui créent la misère et la révolte.

De plus, la justice pénale rime avec exploitation et signifie encore arbitraire : des milliers de détenu.e.s travaillent chaque année sans contrat de travail pour quelques euros de l’heure ! Le travail en prison est une délocalisation à domicile !!

Politique du profit : EADS, Y.ROCHER, BIC, L’OREAL etc ont recours au travail des détenu.e.s.

Politique de la peur : à grand coup médiatique de faits divers sanglants la population est harcelée à adhérer au tout répressif en laissant accroire que des milliers de monstres sanguinaires courent ds les rues. Mais c’est faux ! Il n’y a pas de monstres-nés ; les actes monstrueux sont perpétrés par des personnes malades qu’il faut soigner, des personnes rendues malades, fragilisées par l’abandon des politiques de prévention, par l’abandon à la misère morale et sociale. 0,5 % de la population carcérale soit quelques centaines de détenu.e.s sur environ 70000 le sont pour des crimes odieux.

Oui, 80 % de la population carcérale l’est pour des délits non des crimes. Répétons-le : Plutôt qu’un aménagement des peines leur logique sécuritaire préfère exclure et prétend avec une hypocrisie éhontée, vouloir réinsérer. Un système idiot mais rentable et pourtant meurtrier !

De plus, la justice pénale rime aussi avec aliénation et là aussi elle signifie arbitraire.

Les prisons regorgent de personnes malades, 1/4, 1/3 de détenu.e.s ? Nous ne le savons pas exactement, elles regorgent de celles et ceux qu’elle a rendu malades et qui moins que les autres ne peuvent « tenir » en prison. Et à qui, comme seule réponse à leur désarroi, elle impose encore plus de répression : isolement, camisole chimique, HP. Le taux de suicide en prison est 3 fois plus élevé qu’à l’extérieur !!

La prison est comme le thermomètre de l’état démocratique de nos sociétés. Les politiques tendent à justifier la prison, l’enfermement, la mise sous contrôle de tou.te.s celles et ceux qui n’ont pas de place pour y vivre mais seulement survivre, en leur imposant la survie à l’intérieur des murs !!

Le système pénitentiaire dans la logique du système capitaliste qui l’enfante s’inscrit lui aussi dans la recherche de rentabilité où les charges sont socialisées et les profits privatisés, moyen de régulation sociale, il concerne tous les démunis, les laissées pour compte et toutes celles et ceux qui refusant sa logique mortifère sortent des clous, refusent de ramper, de vivre à genoux !

La prison est aussi déjà dehors : le contrôle social, le racket de la finance, l’autocensure, l’indifférence de celles et ceux que plus rien n’offusquent et bien sûr la peur, en déployant tout l’arsenal de la haine, le ressort du péril des identités, de la crise- en créant ainsi l’insécurité sociale.  En fomentant par le sentiment d’insécurité la libération populiste de la pulsion sécuritaire qui exige des victimes émissaires. MANIPULATION que nous dénonçons pour stopper cette fuite en avant sécuritaire, paravent du système capitaliste qui a besoin de notre caution sans lequel il serait compris pour ce qu’il est, un système qui par essence, crée la misère et l’exclusion sans lesquelles aucun profit n’est jamais possible.

REFUSONS L’ENFERMEMENT ! Recouvrons notre liberté tout en défendant la vôtre, , en inventant des mondes où la cohésion du peuple forte de sa puissance sache dire non au carcéral en disant OUI à la justice socio-économique, en menant avec détermination et solidarité la lutte des classes, seul moyen d’êtres toutes et tous des citoyens, d’être respecté.e.s en notre intégrité.

SOLIDARITE AVEC TOU.TE.S LES DETENU.E.S

ABOLITION DES PRISONS

JUSTICE POUR TOU.TE.S

NOTRE SORT A TOU.TE.S EST EN JEU

La défense Collective Cévennes – Garrigue

Solidarité financière Narbonne/Bessan – actualisée

Solidarité avec les inculpés de Bessan et Narbonne

La coordination des Défenses Collectives du Languedoc appelle à organiser des événements de soutien aux inculpés de Bessan et de Narbonne partout en France et ailleurs.

Entre le 1er et le 19 décembre, les péages de Narbonne et de Bessan ont été incendiés plusieurs fois dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes. Les instructions liées à ces affaires sont closes ou en cours de clôture. Le procès du péage de Narbonne est terminé, le rendu aura lieu le 7/12 et un rassemblement a été appelé, tandis que le procès de Bessan doit débuté en février. Les frais de justice, d’avocats, les mandats aux détenus demandent énormément d’argent. Nous appelons donc à la plus grande solidarité financière et militante possible.

Le mouvement des Gilets Jaunes a fait réapparaître sur le devant de la scène la lutte de classes avec des pratiques autonomes, sans chef ni représentant, provoquant une situation quasi insurrectionnelle en décembre 2018. Dans ce mouvement, les pratiques ont été diverses et il n’y a pas eu de séparation entre celles-ci.

Il y a plus d’un an, nous nous sommes levés pour le pouvoir d’achat et contre la dégradation de nos conditions de vie. Quelle que soit la forme donnée aux actions, nous avons eu raison de le faire, comme nos camarades gilets Jaunes de Narbonne et de Bessan ont eu le courage et la rage de le faire.

Pour nous, peu importe de savoir quelle est la main qui a allumé la mèche, ces actions sont celles d’un mouvement social collectif.

Nous n’abandonnerons personne dans les sales pattes de la justice.

 

 

 

 

 

 

La coordination appelle ainsi tous les groupes GJ, tous les groupes antirépression, toutes les personnes solidaires à organiser des événements pour récolter de l’argent pour les inculpés, à mener des actions pour dénoncer la répression policière, judiciaire, médiatique contre le mouvement.

Si vous êtes intéressez, contactez nous sur ce mail : defcolgj@riseup.net

La Coordination AntiRépression Languedoc

(qui réunit les défenses collectives 30, 34, 11 et 66)

Tract A4 ici : AppelSolidaritéBessan-Narbonne

Il est possible de verser de l’argent en solidarité avec Narbonne et Bessan sur ces 2 cagnottes ou par virement :

-Narbonne : Cagnotte de Narbonne

-Alès : Cagnotte d’Alès : préciser « pour Narbonne » ou « pour Bessan »

-Sur un compte en banque (nous demander par mail defcolgj@riseup.net)