Pour soutenir Roland un GJ de Nîmes qui avait été incarcéré, plusieurs rassemblements ont eu lieu dont un devant le TGI de Nîmes le 26/12. Lors de ce rassemblement, une cinquantaine de personnes ont crié leur révolte face à une justice de classe qui réprime tous ceux qui s’élèvent contre ce système inique. Elles réclamaient la libération immédiate de Roland et dénonçaient la répression policière et judiciaire. Un court article du Midi Libre raconte (à sa façon) les faits.
3 personnes présentes autour de la banderole ont été arrêtées et ont passé 24h en GAV. Libérées, elles sont poursuivies pour « avoir jeté le discrédit sur une décision de justice ». La banderole indiquait « Liberté pour Roland. Justice et police corrompues ». Si l’on peut critiquer le slogan sur le fait que la justice et la police ne sont pas corrompues mais que c’est leur fonctionnement normal – et non exceptionnelle en termes de corruption – qui mène à la répression que l’on vit, la justice y voit une attaque à sa clairvoyance ! La police, c’est le monopole légitime de la violence (comme nous le rappelle assez souvent les procureurs), c’est-à-dire le monopole de la violence par un Etat au service d’une classe sociale, celle des capitalistes. La justice est un autre aspect de l’Etat bourgeois, elle est là pour appliquer les lois et réprimer les révoltés, les plus pauvres, …
Ici, on voit de nouveau cet Etat à travers sa justice et sa police, poursuivre 3 manifestantes solidaires à propos d’un slogan sur une banderole. Si d’aucun croyait encore à la liberté d’expression dans le système capitaliste, ceci constitue tout de même une nouvelle attaque contre la possibilité de contester le capitalisme et l’Etat à son service.
Alors solidarité avec les 3 inculpés, crions haut et fort notre rage contre ce système et son appareil d’Etat, son bras armé et sa justice.
Il n’y a pas de corruption, la répression c’est le fonctionnement normal de la justice de classe et de la police, milice du capital.