Lettre de contestation ordonnance pénale

Comme nous l’avons déjà évoqué ici et , nous avions parlé des amendes à 135 euros, nous recevons de plus en plus des amendes majorées qui sont en faite des ordonnances pénales. Celles-ci peuvent et doivent être contestées. D’ailleurs, toutes les contestations qui ont été effectuées ont été acceptées et la dette annulée.

Une lettre type a été mise en place avec des avocats. Nous la mettons en ligne : contestation-pénale-ordonnance-avec-modalité-de-recours-Modèle

Remplir les zones en italiques, ne rien ajouter d’autre.

Adresser le courrier en lettre recommandée avec accusé de réception.

 

 

 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à écrire à defcolgj@riseup.net

Un rassemblement avait d’ailleurs été organisé contre l’utilisation des amendes et de ces ordonnances pénales pour nous paralyser. Voir ici l’appel et ici le cr.

Nous devons continuer à combattre ces mesures répressives tant au niveau juridique que dans la rue.

Appel à rassemblement devant le TGI de Montpellier lundi 16 décembre à partir de 14h

Une camarade gilet jaune du Bassin de Thau interpellée à la manifestation de jeudi à Montpellier a été placée en détention provisoire aujourd’hui en attendant son procès en comparution immédiate de lundi.

Soyons nombreux lundi à partir de 14h au TGI de Montpellier pour la soutenir!

Une attaque contre l’un ou l’une d’entre nous est une attaque contre tout le mouvement! 

SOLIDARITE AVEC TOUS LES INCULPES!

Réaction à la manif de mardi à Alès

Voilà une réaction anonyme trouvée sur internet à propos des événements qui ont suivi la manif de mardi 10 décembre à Alès.

????????????***SANS SOLIDARITÉ DANS LA LUTTE, PAS DE VICTOIRE***????????????

11/12/19

C’est avec amertume et colère que nous avons fini la journée de mobilisation d’hier. Découragés et révoltés par ce qui s’est passé en fin de manifestation.

À l’issue de la manifestation, une action de blocage de l’économie était prévue. La nécessité du blocage de l’économie pour peser dans le rapport de force avait été discutée plusieurs fois en AG interprofessionnelle.
Et l’action prévue hier avait été décidée en assemblée des GJ et proposée aux enseignants par les GJ le matin même, qui avaient validé l’idée.

En fin de manifestation, une centaine de personnes sont donc parties en cortège pour rejoindre le lieu de blocage décidé le matin. D’autres y sont allés en voiture. Arrivé au rond point de l’avenue Carnot, le cortège à pied a été contraint par les CRS de remonter vers la gare. Et là une nasse s’est formée. Une partie des manifestants, GJ, enseignants, travailleurs s’est retrouvée encerclée par les CRS et à la merci de leurs humiliations et de leurs insultes.

Tout cela se passait à une dizaine de mètres du barbecue de la CGT cheminots auquel participaient des syndicalistes, des GJ etc.
Un des camarades nassé ayant réussi à s’extraire de la nasse, il est allé prévenir le monde qui était au barbecue, pensant logiquement obtenir de la solidarité de la part de camarades en lutte.

Il n’y a eu que très peu de réactions. Pire encore : certaines personnes qui voulaient venir manifester leur solidarité en ont été empêchées par un responsable syndical qui leur a intimé l’ordre de rester au barbecue.
Diverses personnes, dont des soit-disant GJ, sont allées expliquer aux CRS qu’elles n’avaient rien à voir avec les manifestants nassés.
Une soit-disant GJ a aussi été vue en train d’empêcher des personnes de venir se solidariser. Inqualifiable.

Résultat : un tableau grotesque, scandaleux et désolant dont Macron doit se délecter!
D’un côté du grillage, des manifestants nassés, humiliés et insultés par des robocops 2 fois plus nombreux qu’eux.
De l’autre côté un apéro et des grillades, avec musique à fond. Quelques personnes qui se déplacent de temps en temps pour venir observer en riant l’opération policière????. Quelques personnes qui tentent de venir soutenir les manifestants nassés mais qui en sont empêchés par un responsable syndical et une GJ qui n’hésitent pas à se dissocier, en hurlant, des manifestants nassés.
Et des personnes qui vont expliquer aux chiens de gardes du pouvoir que « eux, ils ne sont pas avec ceux-là! », « qu’ils n’ont rien à voir avec ça! ».

6 interpellations dont deux avec violences et deux placements en GAV, sous les regards complices de personnes qu’on pensait à nos côtés dans la lutte.

Triste spectacle.
Effarant.
L’ensemble des manifestants nassés, GJ, enseignants, travailleurs divers, a eu la même pensée : heureusement qu’on est pas en 1940…frissons dans le dos.
L’amertume et l’effarement étaient grands pour nous tous hier soir.

Que conclure de tout cela?
Où est passée la solidarité de classe, nécessaire à toute victoire contre le pouvoir et le capitalisme?
On ne gagnera pas comme ça.
Sans prise de conscience rapide de certains, on va dans le mur.

Nous réaffirmons notre respect de toutes les personnes en lutte et de toutes les formes de lutte : du petit papy des ronds-points au jeune qui renvoie un pavé en passant par l’ouvrier qui bloque son usine et l’anonyme qui sabote un radar.
Nous réaffirmons aussi notre solidarité vis à vis de tous les camarades qui se heurtent à la répression.


Nous pensons que l’union de tous les travailleurs, les chômeurs, les précaires, de toutes origines est la condition nécessaire à toute victoire, si on ne veut pas se contenter de victoires catégorielles.
Surtout si on se bat pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur!

Mais hier, cette union, nous ne l’avons pas vécue.

Espérons que nous verrons des jours meilleurs pour la lutte.

Compte-rendu du procès du 10 décembre à Nîmes

Hier mardi 10 décembre, trois gilets jaunes passaient en procès suite à une action péage gratuit à Nîmes en mars dernier.

Une trentaine de gilets jaunes se sont rassemblés à partir de 14h30 devant le TGI de Nîmes en soutien aux inculpés.

Deux et trois inculpés ont préparé ce procès avec la Défense Collective: rendez vous avocat, consultation collective du dossier, relève des nullités, travail de la version des inculpés et enfin simulation de procès.

Les trois inculpés ont été relaxés!

La solidarité est notre force, ne laissons personne seul face à la justice!

Ouverture du procès des 32 GJ inculpés de Narbonne: retour sur la première journée

Hier à Narbonne s’est ouvert le procès des 32 Gilets Jaunes inculpés dans l’affaire de l’incendie du péage et du peleton de gendarmerie de Narbonne le 1er décembre 2018. Le procès durera jusqu’au 20 décembre, jour des délibérés. Deux des 32 inculpés comparaissent sous écrou.

Une soixantaine de gilets jaunes et proches étaient présents devant le tribunal et dans la salle pour soutenir les inculpés.

 

De nombreux chefs d’inculpation sont retenus sur cette affaire: entrave à la circulation, soustraction frauduleuse de biens (à Vinci et à la gendarmerie), recel de biens, participation à un attroupement après sommation, violences volontaires sur PDAP (n’ayant pas entrainé plus de 8 jours d’ITT), dissimulation du visage, dégradation/destruction/détérioration de biens mobiliers et immobiliers (pour certains commis en réunion/par l’effet d’une substance explosive).

Au programme de la journée: énumération et plaidoirie des parties civiles, lecture des PV d’ambiance de cette fameuse journée, lecture de rapports des flics « paniqués », visionnage de vidéos et images (drones, hélico, vidéosurveillance, lives, …) et audition de trois inculpés.

Des gros gros moyens ont été mis en oeuvre dans cette instruction qui aura duré un an: tests ADN, enquêtes auprès des proches, écoutes téléphoniques…

Ne laissons personne face à la justice et aux médias! La solidarité est notre arme! Soyons présents massivement tous les jours devant le TGI de Narbonne tant que durera ce procès!

Rassemblement de soutien aux inculpés de Narbonne 9/12

Suite à l’incendie du péage de Narbonne en décembre 2018, de nombreux GJ sont inculpés. Leur procès débute le lundi 9 décembre et durera plusieurs jours.

La Coordination Antirépression Languedoc appelle à un rassemblement le lundi 9 décembre à partir de 8h devant le Tribunal de Grande Instance de Narbonne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des rassemblements auront lieu tous les jours du procès à Narbonne ainsi qu’une table d’informations.

Enfin, des rassemblements peuvent être organisés devant le tribunal de la ville où on se trouve en solidarité.

Il est aussi possible de soutenir financièrement les inculpés voir ici.

Mouvement de Grève 7/12 et jusqu’à la retraite

A la suite de la journée de grève du 5/12, celle-ci a été reconduit pour les prochains jours. Des actions et autres sont envisagées. Cette grève contre la réforme des retraites rejoint notre combat pour le pouvoir d’achat, la justice sociale…

La rencontre du mouvement social, des grévistes… avec le mouvement des gilets jaunes peut être explosive et faire reculer le gouvernement et les capitalistes.

Dans la perspective des actions, manifs, grèves… la défense collective sera solidaire. Une legalteam est en place au numéro habituel (06.27.67.86.09). Le téléphone permet des appels avec l’appli sécurisée signal.

D’autre part, la répression peut prendre de multiples formes (licenciements, retenues sur salaire, entraves au droit de grève, convocations policières mais aussi dans le cadre de son travail, …), la défense collective nous permet de nous organiser pour réagir face à toutes ces situations.

Soyons solidaire dans la grève et dans l’action

N’hésitez pas à nous contacter sur defcolgj@riseup.net